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Grande coupe de forme oblongue en céramique, émail jaune à décors d'un coq stylisé noir, d'après Jean Lurçat, numéroté 87/100. Parfait état.
En 1950, Jean Lurçat et Firmin Bauby se rencontrent, l’attrait de la céramique conjugué à celui de la Catalogne fondera la relation entre les deux hommes. Pendant près de 15 ans, il sera, à chaque printemps et automne, en résidence dans le mas de Sant Vicens pour se ressourcer sur cette terre qui l'inspire tout en développant son œuvre de céramiste.
Aux côtés du chef d’atelier Gumersind Gomila, il expérimentera une liberté qui lui est interdite avec la tapisserie. Ses pièces, souvent bicolores, présentent pour motif essentiel son bestiaire imaginaire ou sa vision d'une nature humanisée. Lurçat utilisera la céramique comme un véritable espace d'expérimentation, lui permettant de tester de nouveaux motifs et de nouvelles combinaisons colorées pour les transposer ensuite dans son œuvre de tapissier.
A Sant Vicens, le chef d'atelier, sera le poète et céramiste Gumersind Gomila. De 1952 à 1965, ce dernier assistera Lurçat dans la production de ses céramiques et supervisera leurs tirages, variant selon les modèles, de 25 à 100 pièces. Le travail mené par Lurçat à Sant Vicens constituera un pan entier de sa carrière, ses créations en céramique représentent près de 10% de la totalité de son œuvre.
