Sculpture en biscuit - ensemble des 4 saisons - représentant l'hiver, signée Anie Mouroux (1887 - 1978) cachet de Sèvres daté 1934.
Annie Mouroux donna des modèles de sculpture à la Manufacture de Sèvres de 1925 à 1935.
Élève à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle est la première élève féminine à monter en loge pour le concours du grand prix de Rome de gravure en médailles. Deuxième second grand prix de Rome de gravure en 1919, elle fut longtemps la seule femme récompensée par ce titre. Elle exposa au Salon de la Société des artistes français à partir de 1908. Jusqu'en 1923, l'artiste n'exposera que des médailles, support qui lui valut une belle notoriété. Sa collaboration avec la Manufacture Henriot s'est faite aux alentours des années 1930, par l'entremise de Mr Le Goaziou, libraire à Quimper et ami de Anie Mouroux. En effet, elle cherchait à éditer sa célébre "Sainte Anne, grand-mère des bretons" (grand statuaire représentant Ste Anne et la vierge enfant avec à leurs pieds, cinq couples agenouillés symbolisant les cinq évêchés bretons de l'époque) et c'est donc tout naturellement qu'elle a été dirigé vers la manufacture quimpéroise. Par la suite, Anie Mouroux réalisera quelques autres modèles pour Henriot. En 1937, elle sera médaillée d'or dans le cadre de sa collaboration avec la manufacture Henriot pour l'exposition des Arts et Techniques. Elle travailla également pour la manufacture de Sèvres. En parallèle de sa carrière d'artiste, elle sera également conservateur du musée municipal de Casablanca et professeur à l'école des beaux-arts de la même ville. Elle sera également chargée de mission à Washington, Madrid et Belgrade.
Annie Mouroux donna des modèles de sculpture à la Manufacture de Sèvres de 1925 à 1935.
Élève à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle est la première élève féminine à monter en loge pour le concours du grand prix de Rome de gravure en médailles. Deuxième second grand prix de Rome de gravure en 1919, elle fut longtemps la seule femme récompensée par ce titre. Elle exposa au Salon de la Société des artistes français à partir de 1908. Jusqu'en 1923, l'artiste n'exposera que des médailles, support qui lui valut une belle notoriété. Sa collaboration avec la Manufacture Henriot s'est faite aux alentours des années 1930, par l'entremise de Mr Le Goaziou, libraire à Quimper et ami de Anie Mouroux. En effet, elle cherchait à éditer sa célébre "Sainte Anne, grand-mère des bretons" (grand statuaire représentant Ste Anne et la vierge enfant avec à leurs pieds, cinq couples agenouillés symbolisant les cinq évêchés bretons de l'époque) et c'est donc tout naturellement qu'elle a été dirigé vers la manufacture quimpéroise. Par la suite, Anie Mouroux réalisera quelques autres modèles pour Henriot. En 1937, elle sera médaillée d'or dans le cadre de sa collaboration avec la manufacture Henriot pour l'exposition des Arts et Techniques. Elle travailla également pour la manufacture de Sèvres. En parallèle de sa carrière d'artiste, elle sera également conservateur du musée municipal de Casablanca et professeur à l'école des beaux-arts de la même ville. Elle sera également chargée de mission à Washington, Madrid et Belgrade.